Le port, après deux premiers mois très difficiles tout près de 30 % de chute de trafic, limite les dégâts au premier trimestre à 22 % pour 10,63 MTS. C'est un bon score des hydrocarbures (+ 10 %) des sables (+ 7 %), et des céréales (+ 71 %) qui permet de palier le marasme général par ailleurs.
La sidérurgie, à 50 % de sa capacité sur le littoral, et pire encore en Lorraine et en Wallonie, fait reculer les entrées de minerais de 67 %, tandis que les charbons, pourtant soutenus par l'activité stable des centrales thermiques, perdent tout de même 32 %. Les autres vracs secs industriels, d'ailleurs souvent liés à la sidérurgie (ferrailles, laitiers...), marquent aussi le pas, à 440 000 t, en baisse de 28 %. Les diverses perdent 12 % à 3,43 MTS. Au roulier, Norfolkline fait mieux que le marché avec une baisse de 9 % en tonnage à 2,76 MTS, pour 126000 pièces de fret. On note une progression de 12,7 % par contre des véhicules de tourisme à 115 700 unités. Les dégâts au trafic de con teneurs sont modérés au premier trimestre, avec une baisse globale de 4 % à 50500 conteneurs, répartis en une baisse de 14 % à l'export et une hausse de 6 % à l'import. Mais pour l'entreprise en charge du terminal NFTIou, la baisse des mouvements facturés s'élève à 15 %, et le recul de chiffre d'affaires atteint 25 %. À la demande de Cma Cgm et Mærsk Line, le terminal a répondu à une demande de stockage de 50 000 EVP, ce qui explique l'apparente bonne performance à l'entrée. Par contre, la crise antillaise a coûté cher, en manque de débarquement de fruits en reefers, un trafic qui peine d'ailleurs à repartir, et en faiblesse persistante des exportations vers les Dom. Consolation, les deux lignes avec la Chine font mieux que le marché, avec des volumes plutôt stables.
Les nouvelles escales d'Imtc en provenance du Maroc se déroulent normalement. NFTIou serre les coûts, fait peu ou pas appel à la force d'appoint en intérim, reprend sa sous-traitance.