Le port a réalisé un trafic de 94 MTS au premier trimestre, soit une baisse de 10,8 % en un an. Des diminutions ont été également enregistrées dans les ferrailles et minerai de fer, produits agroalimentaires, autres vracs secs, pétrole brut, autres vracs liquides, conteneurs, trafic roulier et marchandises diverses. Seuls le charbon et les produits pétroliers ont progressé.
Vracs secs : la baisse de 50 % à 5,3 MTS des entrées de minerai de fer résulte de l'effondrement de la demande d'acier, combinée aux stocks importants des terminaux. Comme des hauts-fourneaux ont été fermés, les hausses des prix de l'acier et du minerai de fer n'ont pas encore eu d'impact sur les importations de minerai. Il en est de même pour les ferrailles. En revanche, le trafic de charbon à coke a progressé de 24 % à 6,3 MTS, car sa demande à des fins énergétiques a augmenté fortement par suite de la rigueur de l'hiver et de la hausse structurelle de la demande en Allemagne. Par contre, les autres vracs secs (minéraux, matériaux de construction et biomasse) ont baissé de 29 % à 2,1 MTS, par suite de la forte diminution de l'activité des industries chimique, sidérurgique et du bâtiment. En outre, le trafic des produits agroalimentaires a diminué de 4 % à 2,3 MTS. Les bonnes récoltes en Europe en 2008-2009 ont incité les importateurs à réduire leurs achats l'international.
Vracs liquides : les entrées de pétrole brut ont baissé de 4 % à 24,9 MTS. Le stockage dans les citernes de terminaux et l'entreposage flottant se sont en effet poursuivis, à cause de la spéculation sur les hausses des prix. En revanche, les produits pétroliers ont progressé de 13 % à 16,8 MTS en profitant des excédents régionaux et de la spéculation sur le moyen terme. Les autres vracs liquides (produits chimiques de base, huiles végétales, graisses et jus de fruits) ont diminué de 17 % à 7, 6 MTS.
Marchandises générales : le trafic de conteneurs a chuté de 18 % à 22 MTS et de 16 % à 2,3 MEVP. Aucune tendance à la hausse n'est prévisible, en raison de la surcapacité et des taux de fret très bas. Le trafic roulier a également baissé de 13 % à 4 MTS, par suite de la récession en Grande-Bretagne et de la hausse de l'euro par rapport à la livre. Enfin, le trafic des autres marchandises diverses a diminué de 25 % à 1,4 MTS pour des causes variées. Ainsi, les produits papetiers ont subi le contrecoup de la diminution des publicités dans les journaux et magazines qui deviennent de moins en moins épais.