Les ports de la Moselle ont affiché une santé insolente en 2008, malgré les difficultés liées au recul des trafics de charbon/minerais. Première plateforme fluviale céréalière française, le nouveau port de Metz a vu ses trafics grimper de 5,5 % (3,8 Mt tous modes confondus). De son côté, le port d'Illange-Thionville a renoué avec la croissance après la chute vertigineuse de ses importations de charbon/minerais enregistrée ces trois dernières années. La plateforme industrielle a vu ses trafics progresser de 29 % (1,78 Mt) : « Ce redressement a été rendu possible grâce à la diversification des activités dans les matériaux de construction et au développement de services à valeur ajoutée. En effet, l'une des entreprises présentes sur le port, la CFNR, propose désormais des solutions logistiques globales à ses clients, bien au-delà des opérations de manutention portuaire », explique Jacques Kopff, le nouveau directeur des ports. Enfin, le recul de 16 % des trafics sur le port urbain de Metz-Mazerolle (549 000 t) s'expliquerait par la cession d'un silo céréalier de la compagnie mosellane de stockage.
Pré et post acheminement
Les ports de la Moselle misent sur la diversification
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