Sa congestion a entraîné des retards importants dans les livraisons et un renchérissement élevé des marchandises importées. Le port, situé au nord de la baie de Luanda, est la principale porte d’accès du fret à l’intérieur du pays, en pleine reconstruction après une guerre civile de 27 ans qui a détruit la plupart des infrastructures et des sites industriels. Aujourd’hui, grâce aux exportations de pétrole, l’économie connaît une croissance à deux chiffres depuis 2002. Il s’agit donc d’augmenter le nombre d’heures de travail pour les opérations de manutention et d’améliorer l’état des routes desservant le port. Afin d’accroître les mouvements dans le terminal à conteneurs, des amendes seront imposées sur toutes les boîtes qui n’auront pas été réceptionnées à temps. Il en restait 20 000 début mars.
Dans un deuxième temps, l’Autorité portuaire va faire construire un terminal plus grand à Dande, au nord de Luanda. Toutefois, les retards dans le port ne devraient pas être résorbés d’ici à sa mise en service, en raison du niveau élevé des flux. Le trafic du port devrait atteindre 6,6 Mt cette année, soit 10 % de plus qu’en 2008.