Quelles seraient les conséquences économiques de l’implantation du terminal méthanier de 4Gas au Verdon? L’agence de développement économique Bordeaux Région Aquitaine (BRA) a présenté, le 17 mars, une étude mettant en avant les retombées directes et indirectes du projet. Une garantie contractuelle prévoit un trafic portuaire de 2 Mt par an avec possibilité de monter jusqu’à 6 Mt par an. Une activité supplémentaire non négligeable, alors que le Grand port maritime de Bordeaux a enregistré un tonnage global de 9 Mt en 2008. « La capacité d’autofinancement du port augmenterait de 2 M€, rien qu’en prenant l’hypothèse minimale », soutien Robert Ghilardi de Benedetti, directeur général du BRA. Par ailleurs, 200 000 € de revenus fonciers pourraient être issus de la location d’un espace de 200 000 m2. Enfin, quatre postes de lamaneurs et emplois de marins pourraient être créés.
Les grands élus locaux (le maire de Bordeaux Alain Juppé ou le président du conseil régional Alain Rousset), pourtant invités, ne sont pas venus assister à la présentation de l’étude. En revanche, plusieurs élus de la pointe du Médoc se sont fait entendre. « Souhaitons-nous oui ou non développer le port du Verdon? S’est interrogé Gérard Barbé, adjoint au maire du Verdon en charge du développement économique. Que nous propose Dominique Bussereau, qui s’oppose au terminal, comme moyen alternatif? »