La raffinerie Total de Donges à moitié arrêtée

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130 M€ pour inspecter, entretenir et rénovés des unités de production de la deuxième raffinerie de France.

Près de la moitié des unités de production de la raffinerie Total de Donges sera entièrement arrêtée à la mi-mars. Les premières mises à disposition ont commencé le 22 février. 271 entreprises employant 3 150 personnes en période de pointe, 2 500 en moyenne vont s’affairer jusqu’à la fin du mois d’avril sur ce site de 350 ha. « Ce grand arrêt est le plus grand depuis que ce site existe », constate Jérôme Dupont, directeur de cette raffinerie. Cette opération a plusieurs objectifs: se conformer à la réglementation; assurer la maintenance et la modernisation de cette unité. Elle doit en s’adapter aux évolutions du marché des carburants: augmentation de la demande en gasoil; baisse de la teneur en soufre des carburants; diminution des émissions de SO2 (dioxyde de soufre); optimisation des capacités de production.

Le budget de ce grand arrêt de la seule raffinerie sur la façade atlantique est supérieur à 130 M€. Hormis ces travaux, l’ensemble des projets pour 2009 représente un montant de 60 M€.

La raffinerie continuera à alimenter le grand Ouest en produits pétroliers, grâce aux unités restant en service. Elles seront maintenues en fonctionnement à partir de produits intermédiaires ayant été stockés, ou qui seront importés par navire, pendant l’arrêt. Ce qui devrait occasionner un surcroît d’escales de navires pour importer ces produits intermédiaires. Seules, les exportations de produits en direction des États-Unis, de l’essence, devraient être moindres. Sinon, les expéditions en France continueront par caboteurs, camions, rail et pipe-lines à savoir celui de Donges-Vern-sur-Seiche (métropole de Rennes) et celui de Donges-Melun-Metz.

Cette raffinerie compte 650 salariés. Selon les années, elle représente plus de 40 % du trafic du port de Nantes/Saint-Nazaire. En 2008, elle a traité 9,3 Mt pour une capacité annuelle de 11 Mt.

Une fuite à 50 M€

50 M€, c’est ce qu’a coûté à Total une fuite accidentelle, lors d’une opération de chargement de 30 000 t de fioul soute sur un pétrolier, le 16 mars 2008. 500 t d’hydrocarbures s’étaient échappées, dont 180 t dans l’estuaire de la Loire. Cette pollution était liée à la fissure d’une canalisation de la raffinerie. Aussi, 41 caméras surveillent maintenant les canalisations en bord de Loire et des zones de rétentions ont été créées. 200 personnes ont été mobilisées à plein temps, jusqu’en 2011, pour inspecter les 30 000 km de canalisations de la raffinerie.

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