En 2008, un conflit sur le recours à de la main-d’œuvre intérimaire étrangère opposait déjà la CGT à la direction de l’Union Naval Marseille (UNM). On a cru le problème réglé sur le dernier grand chantier industriel de réparation navale (130 salariés), passé sous contrôle du groupe espagnol Boluda. Il vient de rebondir avec le licenciement, intervenu en janvier, de sept salariés grévistes qui ont dénoncé le recours accru à la sous-traitance. Pour la direction, il s’agit d’une « entrave à la liberté de travail ». La CGT des chantiers a engagé une épreuve de force avec le soutien de l’ensemble des corporations portuaires, qui se plaignent du chômage chronique sur les bassins Est. Du coup, le conflit est devenu exemplaire « d’une situation explosive ».
Les Ports
Conflit à l’Union Naval Marseille
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