Le port de Rouen, via sa plate-forme de Radicatel, peut se positionner efficacement sur les dossiers d’« autoroutes de la mer ». La proximité de Radicatel de la haute mer, son équipement propre et ses connexions terrestres, lui donnent des atouts dans cette démarche. Aussi, le port avait répondu fin 2007 à l’appel à projets de la commission intergouvernementale franco-espagnole pour la mise en place d’une autoroute de la mer entre la France et l’Espagne. « Nous n’avons pas été retenus », souligne Martin Butruille, directeur commercial et de la communication au Grand port maritime de Rouen.
En octobre dernier, a été lancée une double démarche avec d’une part un « appel à projets » et d’autre part un « appel à manifestation d’intérêt » sur les routes Atlantique et Méditerranée/Portugal. Martin Butruille explique: « Nous avons répondu de manière très détaillée à l’appel à manifestation d’intérêt. Nous mettons en avant une ligne entre Leixoes et Radicatel ». Le dossier rouennais est articulé autour d’un acheminement de remorques non accompagnées, sur une base de départ de deux navires en ligne (qui pourrait être augmentée en fonction d’une montée en puissance). Il comporte en outre une spécificité, puisqu’il intègre un volant de pré-acheminements et de livraisons dans un rayon de trois heures autour des ports.