Jean-Paul Sandraz, nouveau président

Au cours de sa première réunion qui s’est tenu ce 9 février, le conseil de surveillance et ses 17 membres ont hissé l’industriel Jean-Paul Sandraz à la tête du Grand port maritime de Bordeaux. Ancien de polytechnique de Grenoble, tout juste retraité de sa fonction de p.-d.g. de l’usine Smurfit-Kappa Cellulose du Pin, ce dernier a effectué l’ensemble de sa carrière dans l’industrie papetière, domaine où il a cumulé diverses casquettes telles que la présidence de Procelpac (Groupement français des fabricants de matériaux d’emballage à base de cellulose). Estimant le port de Bordeaux dans une situation « correcte mais fragile », Jean-Paul Sandraz, a souligné, à l’issue de la réunion, la nécessité d’« améliorer la capacité d’autofinancement du port ». « Je viens de l’industrie et j’ai compris aussi que le projet de terminal méthanier de 4Gas était une opportunité très importante pour la compétitivité du port de Bordeaux », a-t-il également ajouté. « Je ferai tout mon possible pour que ce projet surmonte les difficultés rencontrées. Je le ferai avec un œil neuf et une totale indépendance d’esprit ». Au cours de cette première réunion, le conseil de surveillance, malgré quelques abstentions et jugeant après discussion « important de ne pas avoir d’a priori », a validé la proposition du ministère de nommer Marie-Luce Bousseton au poste de Directeur général du port de Bordeaux. Les représentants de la CGT ont tout de même fait une déclaration, rappelant leur soutien à des projets industriels forts tels que celui de 4Gas. La nomination définitive de l’actuelle directrice départementale déléguée de l’Équipement en Gironde est désormais entre les mains du ministère.