Le temps et la direction de l’aviation (refus d’autorisation) ont rabattu les pales et les prétentions. Seulement 29 éoliennes fonctionnent fin 2008 et les projets font du surplace. Aujourd’hui, le GPMM se tourne vers cette autre énergie alternative qu’est le solaire. Il a identifié plus de 135 000 m2 de toitures de bâtiments sur les bassins de Marseille et les berges de la digue du canal du Rhône dans les bassins de Fos comme des supports potentiels de panneaux solaires.
La surface de toitures recensée à Marseille constituerait un quasi-record national si le projet était réalisé dans sa totalité. Le GPMM estime qu’il est possible de construire quatre centrales de production d’électricité à partir de l’énergie solaire, trois sur le site de Marseille et une le long du canal à Fos. Leur capacité de production totale s’établirait entre 8 et 18 MW maximum (l’équivalent de la consommation annuelle, hors chauffage, d’une ville entre 15 000 ha et 32 000 ha) et devrait faire l’objet d’investissement par les opérateurs de 20 à 60 M€ suivant les options technologiques et les sites retenus. Pour cela, un appel à projets pour l’implantation de centrales photovoltaïques sur le domaine portuaire devrait être incessamment lancé.