Hambourg demande une hausse de 7 % et le Land de Brême une de 3 % pour les deux ports sous sa juridiction. C’est très supérieur aux annonces des ports concurrents de Rotterdam (+ 1 %) et d’Anvers (+ 0,75 % en moyenne). À Hambourg, l’augmentation a été critiquée pour « manque du sens de la réalité », par l’Association des usagers du port, UVHH. Le trafic a chuté par suite de la crise économique et aucune amélioration des infrastructures portuaires en 2008 ne justifie une hausse des tarifs, poursuit UVHH. Toutefois, le port va offrir des tarifs attractifs aux navires de plus de 8 000 EVP, indispensables pour maintenir sa position de tête pour les trafics Europe/Extrême-Orient. Mais, le changement brutal des perspectives économiques dans le monde depuis septembre va prolonger les négociations. En conséquence, la hausse ne pourra probablement pas entrer en vigueur avant le 1er février.
À Brême, le Land présente la hausse des tarifs comme un moyen de résoudre ses difficultés financières. En outre, de nouveaux tarifs sont prévus pour attirer les navires feeders jusqu’à 14 000 tjb.