Ferrailles: un trafic bientôt dopé?

Article réservé aux abonnés

La société Atlantique Ferrailles Métaux (AFM Recyclage) envisage de s’implanter sur le terminal de Bassens afin de développer son trafic maritime export de ferrailles. Une convention de réservation de terrain signée avec le port dédie 6,5 ha de terrain à cette société, filiale du groupe Derichebourg, leader en France et no 4 au niveau mondial du recyclage métallique. Basé actuellement à Villenave d’Ornon (33), AFM couvre le Grand Ouest de la France à travers 24 sites de production employant au total 370 salariés. Chaque année, la PME assure la collecte et le traitement (tri, broyage, découpage…) de près de 800 000 t de ferrailles et minéraux (aluminium, cuivre, inox…). Via le port de Bordeaux, AFM qui exporte jusqu’alors environ 50 000 t par an envisage désormais d’atteindre les 200 000 t par an d’export maritime. « La sidérurgie européenne devient autosuffisante. En France, désormais, on produit plus de ferrailles qu’on ne peut en consommer. Il faut donc trouver de nouveaux débouchés plus lointains. Or justement des pays émergents asiatiques, la Turquie, l’Espagne ont de grands besoins d’acier pour leurs constructions », indique Yves Piot, directeur Environnement AFM Recyclage. À Bassens, AFM se déclare prêt à employer une quarantaine de salariés supplémentaire et à injecter entre 15 M€ et 20 M€ pour installer une ligne de broyage destinée au traitement sur place de ferrailles. Reste cependant, pour AFM, à obtenir les autorisations administratives pour ce dossier IPCE, d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement. En cas d’acception des autorités, le nouveau trafic pourrait se concrétiser d’ici deux à trois ans.

Les Ports

Port

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15