Le 7 novembre, le président de Lafarge France a présenté ses chiffres devant un parterre d’analystes financiers et s’est penché sur les dégâts causés par la récente crise internationale. Pour l’heure, Patrick Paris, directeur du service développement de Lafarge ciment, fait un point sur l’implantation d’une usine de broyage de clinker prévue sur le port héraultais. « Ce projet de 40 M€, dont nous avons posé la première pierre il y a un an, n’est pas impacté dans son déroulement par la crise financière. Concrètement, les travaux de fondations suivent leur cours grâce à la présence sur le site de la plus importante machine européenne d’enfoncement de pieux. D’autre part, les premiers éléments de montage des silos sont arrivés à bon port. » Côté planning, pour Lafarge l’optimisme est de mise. « Les travaux se poursuivront durant l’année 2009, grâce à l’énergie d’une cinquantaine de salariés. L’année 2010 sera consacrée à la certification et à la normalisation de l’usine, afin de pouvoir la mettre en service début 2011. » À partir de cette date, entre 250 et 300 000 t clinker sorties du four de l’usine de Port-la-Nouvelle (Aude) seront transformées en ciment. Les 12 000 camions qui assurent annuellement le transport entre les deux ports languedociens (distants d’une centaine de km) seront progressivement remplacés par du cabotage maritime, à l’aide d’embarcations de 4 000 t, soit 60 touches par an environ.
Les Ports
Le projet de Lafarge reste en ordre de marche à Sète
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