Le PAM s’attaque aux émissions polluantes des citernes des pétroliers

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Figurer parmi les tout premiers ports d’hydrocarbures du monde, avec un trafic de 62,5 Mt, ne va pas sans impact sur la qualité de l’air. L’été, les jours sont rares où l’alerte à la pollution par ozone n’est pas décrétée par les autorités. La décision du PAM d’investir 9 M€ pour équiper le terminal de Lavera d’un ensemble industriel, qui captera et traitera les composés organiques volatils (COV) émis par les navires lors des opérations de chargement, devrait améliorer la situation.

Les COV, à l’origine de la formation d’ozone sous l’effet du rayonnement solaire, sont concentrés dans les citernes vides des navires. En l’absence de système de récupération, ils s’échappent dans l’atmosphère au moment du chargement, chassés par le liquide montant dans les cuves. Parmi les produits traités à Lavera, seuls les produits blancs du type essence et certains produits chimiques génèrent des COV. Ainsi, les 2,3 Mt de ces produits chargés chaque année à Lavera provoquent la dispersion de 450 t de composés organiques volatils, soit autant que les émissions de la centaine de stations-services que compte la ville de Marseille.

Le projet technique du PAM vise à supprimer plus de 80 % de ces émissions en récupérant les gaz depuis des bras de déchargement des navires équipés de « retour gaz ». Les gaz seront ensuite envoyés vers une unité de traitement. Le dispositif ne sera pas opérationnel avant 2014. Les travaux doivent démarrer l’an prochain à la suite d’une phase d’études et d’appel d’offres. Une première phase de travaux permettant de récupérer la majorité des émissions de COV s’achèvera en 2012.

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