Île-de-France: valoriser la Seine et promouvoir la logistique

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Ce « projet d’avis »sera soumis à un débat au Conseil régional les 25 et 26 septembre puis à un vote. Le CESR d’Île-de-France, « personne publique associée » au processus de révision du Schéma directeur de 1994, est depuis quatre ans partenaire, avec les représentants de l’État et de la Région, du comité de pilotage et du comité technique constitués à cet effet. Comme l’a indiqué son président Jean-Claude Boucherat, « le CESR représente la société civile organisée, avec le bon sens populaire. La croissance de l’Île-de-France doit être supérieure à celle de la moyenne nationale et du même niveau que celles prévues pour les grandes métropoles concurrentes comme Londres et Tokyo ». Le CESR d’Île-de-France compte 122 membres élus pour six ans.

Son projet d’avis, exposé par son rapporteur Pierre Moulié, propose notamment la valorisation fluviale avec le canal Seine/Nord Europe et la prise en compte de « Havre 2000, alimentation en conteneurs de l’Île-de-France, qui permet d’éliminer un grand nombre de camions et s’inscrit dans le développement durable ».

Le point 10 concerne le « Fleuve », reconnu comme « territoire stratégique » depuis 2003 et promu « élément fédérateur du projet spatial régional » et « porteur de l’identité de l’Île-de-France ». Le CESR considère que la « conférence du fleuve », qu’il a préconisée et que reprend le projet de Schéma directeur régional, « doit se saisir, non seulement des arbitrages dans le cadre des conflits d’usage, mais aussi de tout ce qui concerne la valorisation de la voie d’eau, support de transport, principalement pour le fret ».

Le point 4.5 traite du transport de marchandises et de l’organisation de la logistique. Le CESR approuve la réalisation d’un schéma régional de la logistique à laquelle devraient participer les acteurs professionnels. Il recommande de mieux utiliser les bases logistiques ferroviaires et les ports urbains. Quant au fret ferroviaire, il est surpris « du peu d’ambition de l’objectif visant à préserver les capacités du réseau ferroviaire francilien », alors qu’il faut « développer de nouveaux réseaux ferroviaires pour le fret (autoroutes ferroviaires, projet de fret à grande vitesse, etc.). Il s’étonne aussi que « ne soit pas davantage mis en avant le développement des autoroutes ferroviaires qui contribueraient au désengorgement des axes routiers et, notamment, à l’autoroute ferroviaire baptisée Arc atlantique ». De plus, il souligne « la saturation du réseau ferroviaire qui se traduit notamment par les difficultés d’obtention de sillons pour le transport de marchandises ».

À propos des grands sites historiques et logistiques embranchés fer y compris au cœur des agglomérations, le CESR considère nécessaire de « préserver l’ensemble des implantations logistiques en zone dense, parallèlement à la création de plates-formes multimodales d’envergures nationale et européenne en grande couronne ». il recommande d’exclure les ports de Gennevilliers et de Bonneuil des « secteurs de densification préférentielle ». Enfin, il souhaite une réflexion sur l’évolution de la logistique en ville et du transport des marchandises à leurs destinations finales: « le dernier kilomètre ».

« Nous sommes dans une logique de scénarios, car tout peut varier en fonction du contexte qui évolue », précise Pierre Moulié qui conclut: « Quel horizon dans vingt ans? »

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