Après les ports de Saint-Nazaire et Brest, Cargill
Installée sur 8 ha de la zone portuaire du port de Nantes/Saint-Nazaire à Montoir-de-Bretagne, l’usine de trituration Cargill lui a couté 50 M€, et 15 M€ à son partenaire Sofiproteol.
Elle pourra traiter 600 000 t de graines de colza par an. Du colza produit et récolté auprès de 10 000 exploitations agricoles de Bretagne, des Pays de la Loire, du Poitou-Charentes et du Centre.
Après trituration des graines, l’usine devrait fournir 350 000 t de tourteau de colza pour l’alimentation animale et 250 000 t d’huile. Environ 75 % de cette huile sera directement acheminée, par oléoduc, jusqu’à Diester Atlantique
Une liaison ferroviaire, réalisée en collaboration avec le port autonome, permet les approvisionnements par rail.Environ 10 % du trafic sera effectué par voie maritime. « Nous voulons créer de nouveaux flux maritimes à l’import et à l’export », précise le directeur général. Pour la part de transport routier, environ 50 % du trafic, Cargill s’est engagé à favoriser les formules « aller-retour ». Le même camion arrive chargé de graines de colza et repart avec un plein de tourteaux de colza, permettant ainsi de diviser par deux les rotations.
L’activité de Cargill représente environ 2,5 % des volumes globaux du port autonome et 10 % du trafic non-énergétique.
Diester, après avoir transformé cette huile en biocarburant, l’expédie par pipe-line à la raffinerie voisine de Total à Donges, pour l’incorporer à hauteur de 6 % dans le diesel vendu à la pompe.