Dans le même temps, le gouvernement procède à une révision de l’évaluation cadastrale des terrains portuaires pour lesquels les locataires eux-mêmes doivent payer des impôts. Ceux-ci sont rétroactifs à partir de 2005 et correspondent parfois à une hausse de 500 %. En conséquence, de nombreux manutentionnaires et autres usagers doivent payer des arriérés massifs et risquent la faillite si ABP ne les aide pas. Or, leurs baux prévoient le paiement à ABP de 5 % de sa propre taxe foncière. Mais, rien n’indique que ce pourcentage sera réduit. Dans un communiqué, ABP a décliné toute responsabilité dans l’affaire: « Nous savons que le Bureau d’évaluation entreprend une révision, à l’échelle nationale, des taux d’imposition des ports et de leurs usagers. Ces charges sont déterminées uniquement par le Bureau d’évaluation et ABP n’a aucun contrôle sur elles. »
Les Ports
ABP dans une polémique fiscale
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