Elle a eu lieu en présence du maire de Rotterdam Ivo Opstelten et des présidents d’ECT et de Hutchison Port Holdings ainsi que de ceux de Cosco Container Lines, K-Line, Yang Ming et Hanjin Shipping, tous membres de CKYH Alliance et partenaires d’ECT dans Euromax. Plusieurs d’entre eux ont souligné la capacité de Rotterdam à mieux affronter la concurrence d’Anvers et de Hambourg, d’autant plus que, le même jour, le terminal fluvial Delta Barge Feeder Terminal de 700 000 EVP a été ouvert. Tous deux seront entièrement opérationnels le 1er janvier 2009. Après les discours, les invités ont eu droit à un spectacle de danse, de gymnastique et de feux d’artifice.
D’une surface de 84 ha et d’une longueur de quai de 1 500 m, Euromax pourra encore être agrandi, une fois établie la connexion du Yantsehaven au Maasvlakte 2. Son tirant d’eau, actuellement de 16,65 m, passera à 19,65 m. L’outillage comprend 12 portiques, 4 grues pour barges, 58 grues automatisées (ARMG) pour la zone d’entreposage et 96 véhicules guidés automatiquement (AGV), comme ceux en service sur le terminal Delta. Mais les nouveaux peuvent effectuer 40 mouvements à l’heure, avec un meilleur rendement énergétique et moins de bruit. Les camions iront directement des douze entrées à la zone d’entreposage, où les ARMG placeront les conteneurs automatiquement et vice-versa. Les AGV effectuent les mêmes tâches entre les navires et la zone d’entreposage, plus rapidement que les modèles de la génération précédente. Ils travaillent deux fois plus vite et transportent 2 EVP au lieu d’un. Ils ne passent plus sous les portiques mais derrière. Les grues de quai prennent alors le relais et mettent les conteneurs sur les AGV, permettant ainsi aux véhicules de retourner à la zone d’entreposage plus rapidement. L’emploi de grues de quai semi-automatiques permet aussi à l’opérateur d’un portique de 46 m et parfois de 49 m de haut d’avoir une bonne visibilité, lors de la manutention d’un conteneur sur un navire.
Le terminal est aussi équipé de scanners d’une capacité horaire de 150 conteneurs pour les Douanes. Tous les trains passent sous les portiques de détection de matériaux radioactifs, à l’entrée et à la sortie. Rien de tel n’existe encore pour les conteneurs de barges et de feeders. En outre, ECT et les Douanes étudient la possibilité d’installer des scanners dans les portiques. Une autre option consiste à disposer, sur le quai, d’un équipement capable de scanner tout le navire et de localiser les conteneurs suspects, qui seront ensuite inspectés plus soigneusement une fois déchargés.