Il fallait remplacer le départ annoncé, pour la fin 2008, du Tahitian-Princess, basé à Papeete. Aussi, c’est avec satisfaction que le ministre du Tourisme (Tahiti) inaugurait, le 29 décembre 2007, l’arrivée du paquebot à voiles Star-Flyer. Pour décider la Cie Star Clipper de retirer le navire de sa zone d’exploitation, Grèce et Thaïlande, le gouvernement de la Polynésie française avait affrété le navire pour quatre ans. Il avait donné mandat à la Société publique d’Aménagement et de Gestion de la Polynésie française, Sagep, de suivre la gestion du paquebot.
Cependant, le haut commissaire a conclu que le montage juridique était illégal. « Le Conseil d’État considère en effet qu’une collectivité locale ne peut pas déléguer, même partiellement, à un tiers la possibilité de s’occuper de recettes-dépenses d’ordre public », explique l’entourage du président du Pays. La gestion administrative, avec sa comptabilité publique, est apparue trop lourde. Malgré la réussite commerciale du Star-Clipper, les deux parties ont décidé « d’un commun accord » de résilier la convention qui les liait, assortie d’une indemnité de 2,25 M€. La Star Clipper maintient son paquebot en Polynésie française jusqu’en 2011.