Les opérateurs espagnols du TMCD estiment que le développement de ce type de trafic est en butte à l’absence d’infrastructures adéquates dans les ports. Une étude sur les terminaux espagnols de TMCD, réalisée pour le compte du ministère de l’Équipement par l’Institut portuaire d’études et de coopération (Feports) du port de Valence, vient étayer ce constat.
Première conclusion: à l’exception de ceux spécialement dédiés aux voitures particulières (VP), les terminaux sont polyvalents (camions, VP, plates-formes, conteneurs, etc.). TMCD doit donc ajuster leur infrastructure et leur organisation en fonction du trafic qui se présente, d’où un manque d’efficacité et de productivité.
L’étude montre également que ces terminaux ne disposent pas des outils informatiques permettant de contrôler le degré d’occupation et la disponibilité de slots. L’implantation de la technologie RFID est encore récente et concerne surtout les terminaux VP.
Autre gros déficit, « la quasi-absence » de connexions ferroviaires pour la livraison et la réception de la charge. Seuls les terminaux VP disposent de voies ferrées intérieures. Enfin, le document souligne l’absence dans les terminaux TMCD de zones permettant d’incorporer de la valeur ajoutée aux marchandises. Compte tenu du manque d’espace, Feports estime peu probable une évolution dans ce sens au cours des prochaines années.