John Fredriksen, armateur et principal actionnaire de TUI, propriétaire de HL, estime ne pouvoir accepter la vente que si le prix retenu est supérieur à 5 Md€ et une partie du produit de la vente devra être immédiatement distribuée aux actionnaires. Ces exigences risquent de réduire les chances d’un groupe d’investisseurs dirigé par le transitaire Klaus-Michael Kühne et le banquier Christian Olearius, car seul un grand armement pourrait à terme tirer partie de ce rachat à un prix aussi élevé.
Selon d’autres sources, John Fredriksen envisagerait une alliance avec des investisseurs de Hambourg. Ceux-ci, plutôt que de tenter de reprendre eux-mêmes HL, apporteraient leur soutien en vue d’un rachat ultérieur. En contrepartie, le siège de l’armement resterait à Hambourg. De leur côté, plusieurs députés ont exprimé leurs préoccupations quant au sort de l’armement qu’ils considèrent comme rentable. Ils ne voient pas de raison valable de le vendre à l’étranger où son avenir semble incertain. Enfin, TUI va envoyer un recueil d’informations sur l’armement aux repreneurs potentiels afin qu’ils élaborent des offres précises.