« Les négociations sont clauses, nous avons finalisé un compromis, et demandé au Tribunal de commerce la clôture du régime de sauvegarde », annonce Jakob Sidenius, Pdg de l’exploitant du terminal à conteneurs NFTIou. La société s’était placée depuis la mi-mars sous le régime de sauvegarde, c’est-à-dire sous la protection du Tribunal de commerce de Dunkerque. En prévision de la chute de chiffre d’affaire consécutive à la fin des escales Maersk, mais aussi pour faire pression sur le syndicat docker CSOPMI, pour obtenir des concessions et faire baisser la charge fixe. NFTIou demandait une adaptation des équipes plus stricte aux besoins, et une remise en cause du statut docker sur certains postes. La direction s’engage sur quatre points: un prêt de 12 M€ des actionnaires, permettant le financement de deux nouveaux portiques; la confirmation de l’achat de ces portiques; un « business plan » approuvé par les actionnaires; et la levée du régime de sauvegarde. En contrepartie, Franck Gonsse et les siens ont accepté une certaine adaptation des ressources, des réductions d’effectifs à certains postes, une revue des horaires. « Nous avons travaillé sur les horaires, l’adaptation des équipes aux navires et le travail en continu », confirme Franck Gonsse. Dunkerque rejoint les grands terminaux sur le principe de la « pause flottante ». Les horaires des équipes se chevauchent de manière à permettre le travail des navires en continu à l’heure de la pause. L’application commence en partie dès le 26 mai.
Les Ports
Sortie de crise à NFTIou Vers la levée de la clause de sauvegarde
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