Le groupe néerlandais Smit considère l’exploitation de ses terminaux comme indispensable et ne veut pas les vendre. Il n’envisage donc pas de répondre à l’offre de Boskalis qui se proposait de racheter Smit Terminals pour 300 M$ (JMM 29-2-2008, p. 6). Et cela, même si l’offre est majorée.
Le président de Smit Internationale, Ben Vree, voit en effet une grande synergie entre ses terminaux et ses autres activités, à savoir le remorquage portuaire et le sauvetage en mer. La plupart des contrats avec les terminaux prévoient en effet que les usagers du port peuvent demander l’assistance de remorqueurs en cas d’urgence à proximité. Ce fut récemment le cas aux Bahamas pour dégager un navire échoué sur un banc de sable. Toutefois, Ben Vree admet que l’exploitation des terminaux n’est pas encore rentable, car de nombreux contrats conclus ces dernières années ne commenceront à contribuer au bénéfice du groupe qu’à partir de 2009. Dans le passé, Smit a surtout vendu des filiales spécialisées dans l’offshore, activité qu’il ne considère plus comme essentielle aujourd’hui.