Exmar a réalisé un résultat net consolidé de 500 000 $ (342 137 €) pour un chiffre d’affaires de 502,6 M$ (343,9 M€), contre respectivement 76,3 M$ (52,2 M€) et 503,1 M$ (344,2 M€) en 2006. Son résultat opérationnel (Ebit) s’est élevé à 60,7 M$ (41,5 M€) en 2007, contre 110,8 M$ (75,8 M€) l’année précédente par suite de la baisse des taux de fret des grands transporteurs de gaz, de l’entrée en cale sèche de huit navires et de la hausse des coûts d’exploitation. Le conseil d’administration proposera à l’assemblée générale des actionnaires du 20 mai un dividende brut de 0,4 € par action, contre 0,7 € l’an passé.
Le transport de gaz de pétrole liquéfiés a apporté une contribution à l’Ebit de 25,8 M$ (17,6 M€) en 2007, contre 65,9 M$ (45 M€) en 2006. Exmar exploite 43 transporteurs de gaz de pétrole liquéfiés, dont 26 de taille moyenne (24 047 à 39 270 m3), 10 navires pressurisés (3 500 à 5 000 m3), 1 semi-réfrigéré (12 030 m3) et 6 de grandes tailles (84 270 à 85 826 m3). Ces navires battent pavillons de Belgique, de Hong Kong, des Bahamas, du Luxembourg, de Panama, de Norvège et de l’Inde.
Le transport de gaz naturel a apporté une contribution à l’Ebit de 32,5 M$ (22,2 M€) en 2007, contre 31,9 M$ (21,8 M€) l’année précédente. La flotte de méthaniers compte 14 navires de 131 235 à 150 900 m3, tous sous pavillon belge.
Selon Exmar, les navires de tailles moyennes ont bénéficié d’un emploi stable en 2007, contrairement à ceux de grandes tailles. Les taux de fret ont été influencés par la douceur de l’hiver en début d’année, une offre faible du gaz du Moyen-Orient et une diminution des besoins de transport sur de longues distances.
Et pour la compagnie, le premier trimestre 2008 devrait être bon pour les navires de tailles moyennes. Le reste de l’année est couvert à 80 % à des taux jugés très satisfaisants. En revanche en janvier et février, les taux de fret ont été très faibles pour les grands navires qui sont peu employés. L’année ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour eux. Et ce d’autant que 27 navires doivent être livrés alors que la production de gaz de pétrole liquéfié ne devrait pas augmenter, en raison des retards dans la réalisation de projets en cours.