Vers plus d’investissements privés

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Le « grenier du monde » a connu une explosion de ses exportations de produits agricoles, passant de 40,6 Mt en 1997 à 102,8 Mt l’année dernière. Or, le développement des infrastructures portuaires n’a pas suivi le rythme, ce qui entrave le dynamisme de l’agrobusiness. Pour venir à bout de ces goulots d’étranglement, les producteurs ruraux brésiliens ont demandé à Pedro Brito, ministre du Secrétariat spécial des ports, de revoir les règles qui s’appliquent à la construction des terminaux portuaires privés. Actuellement, un investisseur privé n’est autorisé à construire un terminal que si son propre trafic est jugé suffisant. « Il n’existe pas plus de dix hommes d’affaires au Brésil dont les entreprises ont une production capable de justifier la construction d’un terminal, remarque la sénatrice Kátia Abreu, vice-présidente du Secrétariat de la Confédération de l’agriculture et de l’élevage du Brésil. Cette restriction actuelle n’est pas nécessaire. L’investisseur pourrait, par exemple, utiliser seulement 10 % de la capacité du port avec ses cargaisons, et offrir ses services à des tiers afin d’utiliser la totalité du terminal. » Les arguments des producteurs ruraux ont fait mouche: le décret promis le 4 mars par Pedro Brito supprimera l’exigence d’un volume minimal de trafic, stimulant ainsi les investissements privés dans le secteur portuaire. « Mais il sera toujours nécessaire qu’un investisseur privé ait une cargaison propre, car c’est une exigence légale », précise Pedro Brito.

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