Le manque croissant de personnel dont souffrent les ports maritimes belges inquiète les autorités de Flandre. Cela pourrait en effet constituer un frein à leur développement. Une concertation va être organisée engageant les différents secteurs d’activité. Une pénurie de main-d’œuvre est constatée dans les domaines suivants: grutiers, magasiniers, employés pour le planning et la logistique, techniciens et chauffeurs de camion. Selon l’organisme European Centre for Strategic Analysis, on attend une croissance des emplois directs et indirects de 15,7 % au port d’Anvers entre 2006 et 2015, ce qui représente 12 709 emplois à temps plein. Dans le même temps, le trafic devrait gagner 38,8 % jusqu’à 227,5 Mt en 2015. Pour Zeebrugge, les besoins porteront sur 1 010 à 7 270 emplois directs supplémentaires d’ici 2020. Pour Ostende, il faut compter sur 430 emplois directs et indirects additionnels d’ici 2020. Il n’y a pas de statistiques disponibles pour le port de Gand. Les secteurs les plus vulnérables sont le transport et la logistique, ceci en terme de vieillissement. L’âge moyen de retraite est de 56,7 ans. Plus de 17 % des salariés ont entre 51,7 et 65 ans et 27,7 % sont quinquagénaires. Dans ce secteur, un quart du personnel doit être remplacé chaque année (retraites et pré-retraites). Les autorités vont donc s’employer à trouver des solutions pour tenter de remédier à cette situation.
Les Ports
Les ports confrontés à un manque de personnel
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