En 2002, Ports de Lille a réalisé un trafic de 6,69 Mt, tous modes de transport confondus. En 2007, ce trafic s’établit à 7,6 Mt, soit 14,5 % de hausse pendant ces six années. Un chiffre néanmoins en baisse de 13,2 % par rapport ) 2006. « Des variations conjoncturelles font que ce chiffre se situe en deçà des niveaux atteints les trois années précédentes, surtout en 2006. La progression très forte entre 2003 et 2006 (+ 21 %) appelait nécessairement une correction. C’est chose faite », indique Ports de Lille.
Cette contre-performance est principalement liée aux matériaux de construction et plus particulièrement aux produits de la filière valorisation avec près de 1 Mt en moins. Cette baisse est due à la limitation, par la préfecture du Nord, des capacités de traitement d’une société sur les ports. À l’inverse, les produits agricoles et les engrais ont compensé, partiellement ces diminutions.
La répartition modale des trafics montre que si le fleuve a perdu 14 % à 1,27 Mt, le mode routier a subi la plus grosse perte avec une diminution de 988 811 t. Quant au ferroviaire, il progresse d’environ 20 % après trois années de baisse.
Au fil des ans, Ports de Lille a développé un véritable pôle de conteneurs. En 2007, son trafic conteneurisé s’est établi à 83 171 EVP, soit une hausse de 1,58 %. Un chiffre encore bien inférieur à celui de 2004 (88 093 EVP). La plate-forme lilloise, Lille Conteneurs Terminal, a ainsi vu son trafic baisser en raison de la fin des trafics d’ordures ménagères. D’un autre côté, ce terminal a su capter des trafics de pavés en provenance de Chine. Quelque 850 boîtes ont transité par ces installations pour le compte de la société Point P. Le terminal de Halluin, Halluin Conteneurs Terminal, pour sa part a doublé son trafic en récupérant un trafic de boîtes issues de la filière valorisation. Les deux autres terminaux à conteneurs de Ports de Lille, Saint-Saulve et Dourges enregistrent pour leur part des progressions en nombre de manutention.
