Le port de Londres prévoit d’utiliser davantage la Tamise pour le transport du fret. Le 9 janvier, le maire de Londres, Ken Livingstone, a dévoilé en ce sens le projet « London Freight Plan » qui prévoit des mesures à prendre dans les dix prochaines années. Il s’agit de donner à la capitale les moyens d’absorber une hausse de 15 % de son trafic d’ici à 2025, due en grande partie au trafic croissant de conteneurs de haute mer et au futur port de London Gateway. Les mesures visent à améliorer les opérations de fret, en minimisant les effets sur la population et l’environnement. « Conserver la fluidité des flux de fret à Londres est vital pour son économie, mais aussi pour celle du pays, a déclaré Ken Livingstone, peu a été fait pour le transport de fret à Londres et au niveau national de façon coordonnée depuis plus de 30 ans ».
Parmi les principales mesures du plan figurent un « changement modal », transférant du trafic de la route vers le rail, et « la promotion du cabotage et des voies d’eau ». L’Autorité portuaire de Londres et l’organisme British Waterways estiment « crucial » de « sauvegarder » les quelque 50 postes fluviaux du Grand Londres pour le fret, même si de telles opérations sont aujourd’hui « non rentables économiquement ». Le London Freight Plan vise aussi à contribuer à la lutte contre le changement climatique, nouvelle priorité du gouvernement britannique.