La mise en examen de plusieurs dirigeants de la CCI d’Ajaccio a vu apparaître le nom du port de Marseille. Soupçonnés de "favoritisme, escroquerie en bande organisée, détournement de fonds et association de malfaiteurs", les consulaires, dont le président, auraient encouragé l’attribution et la surfacturation de certains marchés au bénéfice de la SMS (société méditerranéenne de sécurité) entre 2003 et 2006. Cette société (300 personnes), fondée par Antoine Nivaggioni, un ancien nationaliste du MPA (Mouvement pour l’autodétermination), en fuite depuis plus d’un mois, gère le contrôle des voyageurs et des bagages non seulement sur les aéroports de Campo del Oro d’Ajaccio et de Toulon-Hyères – des missions qui étaient auparavant dévolues à la PAF – mais aussi sur le port autonome de Marseille et à l’hôpital de la Conception (Marseille).
Ports
La société de sécurité du PAM citée dans une histoire de malversation à la CCI d’Ajaccio
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