Terii Vallaux, nouveau directeur général du port

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Présenté au cours du conseil d’administration du 27 novembre, Terii Vallaux a pris début décembre ses fonctions de directeur général du Port autonome de Papeete. Il succède à Yves de Montgolfier, qui, appelé comme directeur technique du port autonome en mai 2004, avait été nommé directeur général le 7 juin 2006, à la suite de Georges Lan Ah Loi, désigné le 13 avril 2005.

Né à Toulon, 49 ans, ingénieur des Mines, Terii Vallaux est entré dans l’administration de Polynésie française en 1988. En 1995-1996, il est délégué à l’environnement, puis directeur des ressources marines en 1998-1999, inspecteur général de l’administration de 2000 à 2005, et chef du service de la pêche de 2005 à janvier 2007. Trois grands dossiers attendent le nouveau directeur:

• l’extension du port de Papeete, en principe vers l’Est, car l’option de Faratea est abandonnée;

• le réaménagement de l’actuelle zone de stockage des hydrocarbures de Fare Ute;

• la nouvelle gare maritime, que l’augmentation régulière du trafic de passagers vers Moorea impose.

La pérennité des croisières ébranlée à Tahiti

Le 1er décembre, le ministre du Tourisme de la Polynésie française a présidé, sur le Paul-Gauguin, une table ronde réunissant les représentants des armateurs des paquebots battant pavillon étranger et stationnés à Papeete. Il s’agit des Tahitian-Princess, Paul-Gauguin et Star-Fyer (à partir du 26 décembre 2007). Objet du débat: la nouvelle réglementation française sur la venue de travailleurs étrangers, autres que des ressortissants de l’Union européenne, pour des contrats supérieurs à trois mois. Et c’est le cas des équipages des paquebots stationnés à Tahiti.

Dorénavant, les marins recrutés devront produire un visa et se présenter au poste consulaire français, avant de le quitter leur pays d’origine, pour rallier la Polynésie française. Cette mesure impose, selon la célérité des postes consulaires, de trois à six mois de procédure, en moyenne. En cas de défaillance inopinée d’un membre d’équipage, il ne sera pas possible de le remplacer immédiatement. Accessoirement, toute personne recrutée qui serait embarquée quelque part dans le monde, devra obligatoirement se rendre d’abord dans son pays d’origine avant de venir à Tahiti. Enfin, des délais de recrutement de plusieurs mois pourront démotiver les personnes contactées. Pour les armateurs, ces procédures mettent en cause la sûreté de l’exploitation des navires, et par conséquent la pérennité de la croisière en Polynésie française. Une activité qui pèse pourtant pour une centaine de millions d’euros chaque année.

L.L.

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