La préfecture maritime toujours en alerte

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Après Boulogne en 2006, la conférence maritime régionale organisée par la préfecture maritime de la Manche-mer du Nord s’est tenue la semaine dernière au Havre. À l’ordre du jour, la sûreté, la sécurité et l’économie maritime.

Le préfet maritime, le contre-amiral Philippe Périssé, a rappelé que depuis le naufrage de l’Erika, de nombreuses dispositions ont été prises sur la sécurité en mer. La baisse significative des affaires de pollution en mer est d’ailleurs un motif de satisfaction pour les autorités. Et la convention de 2001 sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par des hydrocarbures de soute et la convention internationale de 2003 pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast pourraient à leur tour être ratifiées au cours de prochains mois.

Sur la sûreté, l’État français participe depuis 2006 au renforcement de la sûreté portuaire notamment au Havre. Des gendarmes maritimes sont chargés de sécuriser les approches du port ou d’assurer la sûreté des escales de navires. Et pour illustrer l’action de l’État en mer, Philippe Périssé rappelle deux affaires récentes. Le vraquier Teos, à la dérive au large de la presqu’île du Contentin, s’est vu contraint par le Cross Jobourg d’être remorqué jusqu’au Havre. Quelques jours plus tard, c’était au tour du porte-conteneurs NYK-Antares d’être pris en faute en Manche; il avait perdu 45 conteneurs au cours d’une tempête dans le rail descendant. Les autorités anglaises et françaises lui ont ordonné de retourner à Rotterdam afin de vérifier l’amarrage des conteneurs.

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