L’Umep attend la réforme portuaire

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Christian Leroux aime que les choses aillent à leur train. C’est-à-dire vite de préférence. S’il la juge "souhaitable, attendue et indispensable", le président de l’Union maritime et portuaire du Havre (Umep) regrette vivement que la réforme portuaire ne puisse aboutir "dans des délais extrêmement brefs". "Il nous apparaît, dit-il au nom des 500 entreprises et 16 000 emplois portuaires qu’il représente, que, due à des conjonctures diverses, elle devra attendre quelque peu".

Pour Christian Leroux, le retard pris est préjudiciable. Et s’il répète sa "totale confiance dans l’intelligence de tous nos partenaires qui sauront trouver la solution ad hoc pour faire demain du Havre un port plus performant encore qu’il ne l’est aujourd’hui", le président de l’Umep souligne que, "si d’aventure, ici ou là, quelques esprits chagrins étaient tentés de propager un pessimisme de mauvais aloi, nous, les Havrais, toujours soudés, sommes persuadés d’être dans la voie du progrès". "Oui, ajoute Christian Leroux, nous contribuerons à cette réforme, dans les meilleures conditions."

Lorsqu’il évoque "la voie du progrès" dans lequel se sont inscrits les professionnels havrais, Christian Leroux fait référence à Port 2000 et notamment la conduite des portiques du Terminal de France aujourd’hui, du Terminal Porte-Océane d’ici à quelques mois. Sur ces deux équipements portuaires, les portiqueurs du port autonome ont été mis à disposition des opérateurs privés, la GMP et le groupe Perrigault, par le biais de conventions. L’objectif, pour les opérateurs, est de parvenir à intégrer ces conducteurs dans le domaine privé.

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