Durant les neuf premiers mois de l’année, le trafic du PAB, d’environ 6 Mt, est resté stable avec cependant une légère baisse de 0,8 %. Les importations ont gagné 4,6 % tandis que les exportations ont chuté de 17 %. Le trafic des vracs liquides a été particulièrement touché, tant en sorties (− 75 %) qu’en entrées (− 6,5 %). Les conséquences de l’incident survenu sur les cuves de stockage de DPA (Docks des Pétroles d’Ambès) en début d’année se traduisent par une perte de près de 200 000 t à l’export de pétrole brut. Les importations de produits raffinés ont baissé dans la même proportion, résultat du déstockage entrepris en vue d’une expertise des bacs. Cette chute des vracs liquides a été compensée par la bonne santé des vracs solides: charbon (+ 34 %), engrais (+ 13 %), minéraux (+ 435 % pour près de 400 000 t), laitiers et clinkers (+ 187 %)… Avec un bémol sur les importations de tourteaux de soja qui perdent 32 % en raison d’un doublement des taux de fret. Le trafic céréalier, en baisse de 6 %, est mitigé. Il enregistre un très bon premier semestre, mais doit affronter, malgré une bonne récolte, un phénomène actuel et temporaire de stockage dû à l’explosion du cours des céréales et notamment du maïs au niveau mondial. Le trafic conteneurs, lui, poursuit son envolée avec une hausse de 19 % en tonnage et de 21 % en nombre d’EVP pleins et vides. Cette performance est liée au dynamisme commercial des opérateurs qui s’appuient sur la faiblesse du dollar et la forte demande en import des pays du Sud-est asiatique.
Ports
Les vracs solides compensent la chute des vracs liquides
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