Le 11 septembre, le port de Calais a pris livraison d’une nouvelle passerelle ro-ro en remplacement de la T1. Cette dernière est située au nord du port, face à la passe d’entrée. Elle est réservée depuis 1991 au trafic de voitures neuves du groupe PSA vers la Grande-Bretagne, soit de l’ordre de 150 000 véhicules/an.
Le nouvel équipement, livré par le néerlandais Ravestein pour près de 3 M€, est une passerelle sur caisson flottant pour navires rouliers à un pont, d’une longueur de l’ordre de 150 m. Longue d’un peu plus de 80 m, large de 25 m, elle propose deux voies de circulation. Cette passerelle polyvalente peut également accueillir des poids lourds. Elle présente également l’avantage d’être "autodragante", grâce à une chasse d’eau qui évite l’accumulation de sédiments sous le caisson.
Calais dispose désormais de trois passerelles ro-ro polyvalentes, l’une à câbles (T3), et deux à caisson flottant (T1 et T4). La plus grande, la T4, peut recevoir des rouliers de 160 à 180 m. Une quatrième passerelle, la T2, ne peut accueillir que les catamarans rapides type Incat. Les T2, T3, et T4 sont situées en fond de darse Ravisse.
La CCI de Calais, concessionnaire du port, a également investi 15 M€ dans l’aménagement de terre-pleins destinés au trafic automobile, au nord (T1) comme à l’extrême est (T3 et T4) du bassin Ravisse. Gefco, le logisticien de PSA, interroge régulièrement les ports concurrents, en particulier Zeebrugge et Dunkerque, ce qui conduit Calais à réagir. Le président de la CCI, Jean-Marc Puissesseau, estime également que ces équipements sont "une priorité" pour se positionner sur le projet des autoroutes de la mer en association avec d’autres établissements.