Le 2 juillet, le TT Club exhortait les opérateurs de terminaux à conteneurs d’équiper leurs portiques et autres grues de dispositifs empêchant les collisions avec les navires en opération. P & I Club spécialisé dans l’assurance du transport international depuis 1968, le TT Club explique que les collisions des avant-becs de portiques ou des flèches de grues avec un navire, ou un de ses équipements, sont très courantes dans presque tous les ports du monde. Elles causent souvent de graves blessures et coûtent très cher en réparation et temps perdu. Il attire donc l’attention de ses membres (armateurs, opérateurs de terminaux, etc.) sur la nécessité d’équiper les avant-becs de portiques avec un ou deux sensors électroniques qui sont à même d’éliminer la quasi-totalité de ces accidents. Chaque capteur de collision et son équipement coûtent environ 8 000 € à comparer à un coût de réparation de l’ordre de 3 M€ et à une immobilisation de six mois.
Parmi les différents dispositifs anticollision existants, le TT Club rappelle que le plus simple consiste en un câble qui court de chaque côté de l’avant-bec en étant relié à un interrupteur. Simple, mais pas nécessairement d’une extrême efficacité car il n’est pas sûr que la translation soit arrêtée suffisamment rapidement.
Le TT Club semble donc préférer une détection soit par laser – développée par l’allemand Sick – soit par radar – proposeé par le britannique Navtech. Dans les deux cas, ces systèmes déclenchent une alarme et l’arrêt de la translation du portique. Cependant, leurs capteurs sont sensibles à la poussière et doivent être facilement accessibles pour être nettoyés. Ils craignent les vibrations, source d’erreur de mesures. Le capteur laser peut être "trompé" par le soleil; le radar, "aveuglé" par le chariot. Le TT Club encourage ses membres à lui faire part de leurs remarques ou expériences afin de les diffuser au plus grand nombre.