Depuis le rachat de Ferryways par Cobelfret le 1er juin, les événements s’accélèrent sur le port d’Ostende. D’une part, l’armement racheté a disparu. Les trois gestionnaires nommés par le tribunal de commerce de Bruges ont vu leur mission se transformer en liquidateur, pour en finir avec l’armement. D’autre part, un accord a été passé avec le port d’Ostende pour la reprise de la concession du terminal roulier de l’avant-port, exploité par Searoad Stevedores, société sœur de Ferryways et également en liquidation. Cobelfret a alors créé une nouvelle structure: TerminalCo avec le même objet social, la manutention des trafics de l’armement. Le transfert devait être officiel le 9 juillet. Enfin, le personnel de Ferryways a été réengagé.
À Ostende, les autorités portuaires devraient se sentir rassurées. Cobelfret annonce une augmentation du trafic de 70 % à 240 000 unités par an. C’est la filiale Dart Line qui a relancé les trafics avec un service régulier sur Purfleet assuré à raison de deux départs par jour dans chaque sens. Par la suite suivront d’autres services vers Dartford et vers la Humber. Cobelfret étend ainsi son rayon d’action, disposant désormais de sept terminaux: Purfleet, Dartford, Flessingue, Rotterdam, Zeebrugge (appartenant à moitié à l’armement), Killingholme (l’armement dispose de 80 % dans le terminal) et Ostende. De plus, Cobelfret dispose aussi d’un terminal roulier fluvial à Duisbourg, une émanation à 100 % de CDMC, une filiale manutention du groupe.
Exploitant plus d’une dizaine de services rouliers et deux services conteneurisés traités en lolo, avec C2C de Zeebrugge et Radicatel vers Waterford et Warrenpoint, Cobelfret a transporté l’année dernière 541 000 semi-remorques, 400 000 conteneurs, 818 000 voitures et 58 000 conteneurs SECU d’une capacité de 80 t.