Bolloré doit verser à Progosa plus d’un million d’€ de dommages et intérêts

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Dans le cadre du litige opposant les groupes Progosa et Bolloré, au travers de leurs filiales respectives P.I.P. SARL et P.I.P. SA, la Cour d’appel judiciaire de Libreville s’est prononcée le 22 juin en faveur de Progosa et de son président Jacques Dupuydauby, a fait savoir ce dernier dans un communiqué du 2 juillet.

Ce jugement intervient après plus d’un an de procédures. Le conflit entre les deux groupes portait sur Sigeprag, la société concessionnaire de la gestion des ports d’Owendo et Port-Gentil.

En violation des dispositions de la convention de concession signée avec l’État gabonais, stipulant que "sont interdites de soumissionner les sociétés exerçant déjà une activité dans le secteur portuaire au Gabon", le groupe Bolloré avait tenté de prendre le contrôle de Sigeprag.

C’est dans ce cadre qu’avait été saisi le Tribunal de Première Instance de Libreville, qui avait rendu le 26 mai 2006 un jugement favorable au groupe Bolloré.

Ce jugement a été infirmé, en dernier ressort, par la Cour d’appel judiciaire de Libreville dans un arrêt du 22 juin 2007.

La procédure initiée par le groupe Bolloré ayant gravement nui aux intérêts de Progosa, qui a perdu le bénéfice d’une concession attribuée pour 25 années, la Cour a par ailleurs fixé à 700 millions de francs CFA (soit plus de 1,06 M€) le montant des dommages et intérêts alloués à Progosa. En réparation du préjudice subi, le président de Progosa, Jacques Dupuydauby, se voit allouer 100 millions de francs CFA (environ 150 000 €).

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