En 2006, l’Union maritime et portuaire de Bordeaux (UMPB) était sur tous les fronts. Toutes les actions menées ont été répertoriées, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 19 juin: accès routier à Bassens et à Ambès; projet de développement économique de la presqu’île d’Ambès ; combat pour réintégrer le PAB sur la liste des points d’entrée communautaire pour le contrôle des végétaux ; mise en place pour janvier 2008 du système informatique AP + ; réflexions avec le Medef pour faire de Bordeaux un pôle de compétitivité de la logistique ; suivi des études sur l’évolution des passes de l’estuaire…
Et durant cette assemblée, un coup de projecteur a été donné sur le projet de forage pétrolier du groupe canadien Vermillion. Patrick Caillot, directeur conseiller de Vermillion France, a notamment précisé que la plate-forme pétrolière devrait être livrée durant ce mois de juillet et positionnée sur le lieu du forage, à 50 km en mer au large du bassin d’Arcachon. Peu après l’arrivée de la plate-forme, la phase du forage d’exploration commencera. D’ores et déjà, 25 personnes sont mobilisées depuis le 1er juin sur la base logistique de l’entreprise située sur le terminal portuaire au Verdon. Vermillion compte investir sur ce projet près de 450 M€ en dix ans et table sur une production de 40 000 barils par jour. Mais les dirigeants de Vermillion restent prudents. Avant de se prononcer sur l’éventualité ou non du choix du transport maritime pour leurs produits, ils attendent les résultats de la phase d’exploration. "Il faut d’abord voir s’il y a réellement du pétrole, en quelle quantité, quelles seront sa nature et sa qualité, s’il faut le transformer sur place, si le Verdon également peut accueillir un terminal pétrolier… Autant de paramètres qui ne nous permettent pas de nous prononcer pour l’instant", a précisé Patrick Caillot.