Après cinq ans de réflexion, le gouvernement a fini par approuver le projet de port en eau profonde dit "London Gateway".
Le 30 mai, le ministre des Transports Gillian Merron a autorisé la construction d’un terminal à conteneurs et d’une zone industrielle, sur le site de l’ancienne raffinerie de Shell Haven à l’embouchure de la Tamise. Le projet avait été présenté en 2002 par P&O Ports, racheté depuis par DP World. "Nous sommes très heureux de cette décision du gouvernement, a indiqué son vice-président Sultan Ahmed Bin Sulayem, DP World va investir environ 1,5 Md£ (2,21 Md€) en 10-15 ans pour développer le London Gateway. C’est son plus grand investissement sur un seul projet".
De son côté, le président de l’Autorité portuaire de Londres Simon Sherrard s’est déclaré "enchanté" de l’approbation de "ce projet vital, le plus important du port depuis cent ans et qui permettra à Londres de retrouver sa traditionnelle première place portuaire du pays". Enfin, l’Association de transport de fret a estimé que la décision "est une bonne nouvelle pour toute la Grande-Bretagne, dont l’insuffisance d’installations pour les conteneurs rend très chère la chaîne d’approvisionnements". Toutefois, elle en a regretté le délai qui, selon elle, a désavantagé le Royaume-Uni par rapport aux autres pays concurrents.