"Il est exact que certains États membres traînent un peu les pieds" expliquait, selon l’Agence France Presse, le vice-président Barrot, le 27 février dernier, dans le cadre de la commission Transport du Parlement européen à l’occasion de l’examen du 3e paquet Erika (JMM du 9-3-2007 p. 10). "Nous n’allons pas attendre une 3e catastrophe pour prendre les mesures nécessaires", a-t-il ajouté. "Les États membres qui cachent des navires médiocres sous leur pavillon devront mettre de l’ordre dans leur registre" poursuivait le vice-président de la Commission. Selon un membre de la Commission européenne non dénommé, la Grande-Bretagne et l’Allemagne qui disposent des plus grandes flottes en Europe, sont réticentes à voir une réglementation européenne réguler leur activité maritime.
"Les États comme Chypre, Malte et la Grèce qui ont fait du transport maritime le pilier de leur économie, sont les moins favorables au changement" a conclu Jacques Barrot.
Rédigée en anglais, la dépêche de l’AFP a été reprise par le Lloyd’s List du 12 mars. Selon le quotidien britannique, les déclarations de Jacques Barrot sont "probablement destinées à l’opinion publique française".
Tout le monde ne peut pas avoir la chance de récupérer le MSC-Napoli sur ses plages.