Le trafic du port espagnol de Bilbao a progressé de 12 % en 2006 pour atteindre 37,2 Mt, dont 74 % à l’importation. En 2006, la moitié du trafic international a été réalisée avec l’Europe atlantique (y compris la Russie), avec une hausse de 10 %, ce qui montre l’importance du cabotage. Le principal partenaire est la Russie (19 % du trafic en 2006, en raison principalement des hydrocarbures). Hors vracs liquides, les principaux marchés européens générateurs de trafic sont le Royaume-Uni, la Russie, les Pays-Bas, la Finlande et l’Irlande.
Pratiquement tous les trafics sont en hausse, avec des progressions parfois très élevées. Ainsi le trafic de marchandises générales, hors conteneurs, affiche une hausse de 17,6 % à 3,76 Mt. Le trafic de conteneurs a progressé de 3,9 % à 523 114 EVP.
Les vracs liquides, premier trafic traditionnel du port (60 % en 2006), ont progressé de 13,2 % à 22,3 Mt. Le pétrole brut représente 40 % de ce trafic mais le poids du gaz naturel ne cesse de s’accroître depuis l’inauguration de l’unité de regazéification de Bahia de Bizkaia Gas. En 2006, ce trafic a augmenté de 31 % à 3,35 Mt. Le port parie maintenant sur les biocarburants: deux usines de biodiésel et une d’éthanol doivent être construites prochainement dans l’enceinte du port.
Le trafic de vracs secs, qui avait baissé en 2005, affiche une hausse, de 13,1 % à 5,5 Mt grâce à la reprise des ferrailles (+ 41 %). Les charbons continuent à occuper la première place malgré une baisse de 8 %. Le trafic de fèves de soja est en forte hausse (+ 430 %) grâce à l’entrée en fonctionnement de la nouvelle usine du groupe Bunge située dans le port, de même que celui du minerai de fer (+ 77 %).