Avec le projet d’abandon de son activité raffinerie à Marseille, Saint-Louis sucre, filiale du groupe allemand Sudzucker, porte un nouveau coup à l’industrie agroalimentaire de la métropole méditerranéenne. Après les pâtes (Lustucru et Panzani), le café et le cacao (Nestlé) ou le thé et infusions (Fralib), cette raffinerie de sucre de canne, une des trois que compte l’Hexagone, devrait perdre la moitié de ses 240 salariés. L’usine est implantée depuis 1950 dans le quartier Saint Louis qui lui a donné son nom. Seule l’activité conditionnement serait conservée. Cet arrêt du raffinage aura un contrecoup négatif sur le trafic des bassins de Marseille pour qui le sucre de canne représente un courant de quelque 150 000 tonnes et une quinzaine d’escales par an.
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Sucre de canne: l’activité raffinage dissoute
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