Le port d’Anvers est progressivement confronté à un problème de mobilité. En 2006, le trafic des conteneurs a passé la barre des 7 MEVP, dont 800 000 EVP générés par les terminaux du Deurganbckdok. Ce trafic progressant au rythme de 8 à 10 % par an, il devient urgent d’accentuer le transfert de la route vers le fluvial et le ferroviaire. Ce dernier ne représente que 8 % du trafic conteneurisé, contre 26 % pour le fluvial, 50 % pour la route et 16 % pour les transbordements.
Le trafic fluvial se développe considérablement, non seulement au niveau des relations avec l’hinterland, mais aussi en intraportuaire. Dans le cas du rail, même si certains armements multiplient les navettes internationales, comme MSC, bien des problèmes subsistent. Pour remédier à ces difficultés, l’autorité portuaire envisage la création d’une société de transport ferroviaire intraportuaire à laquelle elle participerait conjointement avec la SNCB. Si la co-entreprise ne peut être constituée, l’autorité portuaire pourrait créer seule sa propre entreprise ferroviaire. Son but est de réduire considérablement le coût des transferts de wagons dans la zone portuaire. L’entreprise portuaire exploitant sa propre division de remorquage dans les bassins, l’idée d’une filiale ferroviaire est réalisable.
Anvers suivrait ainsi l’exemple du port de Hambourg.