La Commission européenne vient d’avaliser les mesures environnementales présentées par le gouvernement espagnol et par celui des îles Canaries pour la construction d’un port industriel de grande dimension à Granadilla, au sud-est de l’île de Tenerife.
Objectif: parvenir à une diversification de l’économie des îles, entièrement centrée sur le tourisme, en créant un centre d’éclatement de marchandises provenant d’Europe et d’Amérique à destination du marché africain et réciproquement.
Le projet prévoit le renforcement de 78 ha de terrain, la création d’un terminal à conteneurs de 26 ha, une zone d’activités de 19 ha, une unité de régazification sur 15 ha, une digue de 55 m de profondeur sur 2,5 km pour un quai de 880 m. La première phase des travaux, dont la date n’est pas encore fixée, représente un investissement de 136 M€. Il est également prévu à côté du port la construction d’un second aéroport.
Sous le nom d’Assemblée pour Tenerife, pas moins de 70 groupes écologistes avec notamment Greenpeace, WWF et d’autres, s’opposent au projet. Greenpeace considère le projet comme "le plus important attentat écologique de tout le littoral espagnol".