En 2006, les trafics brestois ont totalisé 2 387 381 t, soit un fléchissement de 3 %. "Cette baisse était prévue, commente Jacques Kuhn, président de la CCI brestoise, nous l’expliquons par le choix de Cargill de triturer plus de colza que de soja et par la grippe aviaire qui a handicapé la filière avicole." Et les résultats sont là: avec 631 452 t, le vrac agroalimentaire affiche un recul de 14 %. Les volailles congelées ne totalisent que 178 000 t alors qu’elles avaient frôlé les 200 000 t en 2005 et les graines de soja importées par voie maritime perdent 44 %, les graines de colza arrivant à Brest essentiellement par voie terrestre.
Le poste des hydrocarbures chute également de 9 % au global (894 679 t), avec une baisse plus importante de 13 % pour les gaz liquéfiés (65 252 t). Des résultats que la CCI explique un hiver doux et la limitation de la vitesse des automobilistes.
Seules les marchandises diverses poursuivent leur progression. Avec 861 250 t, elles affichent 15 % de mieux qu’en 2005. "Les augmentations des trafics de clinker (+ 48 %), de sables (+ 38 %) et de ciment (+ 12 %) traduisent l’embellie du marché du bâtiment", note le président de la CCI. Des postes comme celui des ferrailles (18 % de mieux avec 92 000 t), des huiles (+ 32 % avec 120 000 t) et de la pomme de terre (+ 53 % avec 17 000 t) sont au beau fixe. A contrario, les difficultés de la filière avicole ont grippé le trafic de conteneurs qui, pour la 1re fois depuis 9 ans, est en diminution de 16,76 % (24 695 EVP).