Lors de sa réunion de fin d’année, le 21 décembre 2006, le conseil d’administration de l’Autorité portuaire de Valence (APV), qui regroupe trois ports (Valence, Sagonte et Gandia), a présenté les premières estimations de trafic pour 2006. Celui des conteneurs est évalué à 2,6 MEVP (+ 8,8 % par rapport à 2005) et la prévision pour 2007 est de 2,8 millions d’EVP. Pour ce qui est du trafic total, celui-ci a atteint 43 Mt pendant les onze premiers mois de 2006 (+ 14,6 % par rapport à la même période de 2005).
L’APV prévoit d’investir 210 M€ en 2007, dont 21 millions seront destinés au projet d’augmentation de la capacité du port de Valence. Le reste sera affecté à la poursuite des projets en cours, notamment la poursuite de la construction du nouveau quai du port de Valence et différents projets à Sagonte.
LES PROBLÈMES ENVIRONNEMENTAUX
Pour financer les investissements prévus, l’APV doit signer prochainement un accord avec l’Institut de crédit officiel (ICO) pour une ligne de crédit de 200 M€ et envisage de solliciter un nouveau financement auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI), qui serait disponible à partir de 2008.
La concrétisation du projet d’extension de la capacité du port (7 MEVP prévus à l’horizon 2015) dépend du feu vert du ministère de l’Environnement. L’APV, après une phase de consultations, a remis l’étude d’impact sur l’environnement au ministère en septembre 2006. Le 21 décembre 2006, le ministère a annoncé qu’il allait demander des informations complémentaires afin de "préciser" le degré d’impact sur l‘environnement.
La Déclaration d’impact sur l’environnement (DIA selon les sigles en espagnol) pourrait être prête dans "peu de mois" selon le ministère. Cette déclaration du ministère a fait l’effet d’une douche froide, l’APV ayant prévu d’obtenir ce document en janvier 2007 puis de lancer très vite le projet.
Du coup, l’incertitude est totale, d’autant que les informations demandées par le ministère concernent une série de questions importantes. Celles-ci portent notamment sur: l’impact sur plusieurs plages; la quantité de sable prévue et nécessaire; une étude plus détaillée des alternatives, en conformité avec la législation européenne; et l’impact sur l’eau et l’atmosphère, y compris les niveaux d’émission de CO2.