Le port en perte de vitesse sur Alger

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"Malgré la proximité des deux ports, la fluidité des échanges commerciaux est contrariée par le prix du transit", a affirmé Mohamed Meghlaoui, ministre algérien des Transports, lors d’un colloque portant sur la coopération entre Alger et Marseille dans le domaine portuaire auquel participait des professionnels marseillais.

Malgré sa bonne position, à moins de 24 heures de traversée, le port de Marseille ne tire pas tout le bénéfice de ses échanges avec l’Algérie. Gaz et pétrole mis à part, "nous perdons des parts de marché en Algérie", reconnaît Guy Janin, le directeur général du Port autonome de Marseille (PAM). Résultat, Marseille-Fos ne représenterait que 8 % du trafic conteneurs du port d’Alger. Sur ce poste, il serait même détrôné par Le Havre, Anvers, Valence. "La compétitivité des moyens de transport devient de plus en plus fondamentale pour le développement des relations entre les pays", a indiqué ce dernier.

Le port d’Alger qui traite 460 000 EVP, étudie un projet d’extension qui lui permettrait de tripler sa capacité. Représentants du PAM et de la CCI Marseille-Provence ont profité de leur visite sur place pour proposer une coopération technique pour la rénovation des installations du port. "Après dix ans de silence, on reprend contact", estime Abdelhak Bourouai, président du port d’Alger.

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