Hubert O’Neill fête en décembre les dix ans de Transports maritimes côtiers (TMC), la compagnie qu’il a créée en reprenant le caboteur Taillefer-II et deux magasins portuaires à Vannes et Belle-Ile. Il a relancé cette ligne jusque-là réservée aux seuls matériaux commercialisés par son ancien propriétaire et l’a ouvert à tous les trafics. Il a ensuite élargi ses dessertes aux îles de Groix et Yeu. La flotte s’est enrichie en 2001 du caboteur Guédel et à partir de 2002 du caboteur norvégien Bor, en affrètement 4 à 6 mois pas an. En 2004, l’armateur a fait construire aux chantiers Merré (Nord-sur-Erdre) le Taillefer-III, une unité de 40 m et 600 t.
Aujourd’hui, TMC emploie 17 personnes et réalise un trafic de 67 000 t avec trois unités: le Taillefer-III pour les palettes et les conteneurs, le Guédel pour le vrac et l’affrètement pour les pointes de trafic.
L’armement envisage de se doter d’un nouveau caboteur, du même type que le Taillefer-III, et de conserver le Guédel pour développer de nouveaux trafics. Il vise un cabotage qui évoluerait sur le littoral breton entre Brest et Saint-Nazaire.
Parallèlement, Hubert O’Neill développe avec succès une activité africaine à travers une filiale qu’il a créée en 2006, TMC Sénégal, basée à Dakar. Elle emploie 30 personnes et arme deux caboteurs de 55 m et 700 t, les Omega et Opnor, qui évoluent entre Dakar et Ziguinchor au sud. Le trafic est dominé par le ciment à la descente et par l’arachide à la montée. TMC va acheter un navire-citerne de 1 200 m3 pour remonter l’huile de Ziguinchor. La compagnie dessert aussi en ciment la Mauritanie, la Guinée-Bissau et le Cap Vert. Le trafic de 50 000 t pour le premier exercice est déjà aujourd’hui égalé.