L’industrie navale française est économiquement viable

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"Dans le JMM du 13 octobre, on peut lire à propos du GIE fiscal: « Je pense que le mode français de financement a été en grande partie créé pour faciliter les commandes des chantiers français. Ce n’a pas donné le résultat attendu, tout simplement parce que les prix moins élevés des chantiers sud-coréens et chinois ont affecté toute la construction navale européenne, a déclaré un banquier […] »

Je ne sais pas qui est le banquier anonyme, mais il exprime en fait une idée reçue fortement ancrée dans beaucoup de milieux. C’est pourquoi je crois qu’une mise à jour générale des fichiers est nécessaire.

D’abord, le GIE fiscal n’a jamais été créé pour faciliter les commandes dans les chantiers navals français mais pour favoriser le pavillon français, ce qui est différent. Certes, nous sommes solidaires des demandes d’Armateurs de France, mais pour ce qui la concerne, la construction navale française ne reçoit pas d’aide de l’État. Les aides à la commande ont été, en effet, abolies en Europe depuis le 31 décembre 2000.

Il faut se faire à l’idée que la construction navale aidée appartient à un siècle révolu. C’est une industrie qui inspire confiance à des industriels qui deviennent actionnaires; Thalès dans DCN, Aker dans les chantiers de Saint-Nazaire, Iskandar Safa qui a de nouveau investi dans Constructions Mécaniques de Normandie et un armateur français, propriétaire de Bourbon, qui est entré au capital de Piriou."

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