Les membres de l’OMI ne respectent pas leurs engagements

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J’invite à une action rapide afin que la communauté maritime ne puisse pas être accusée de manquer à ses devoirs envers cette magnifique planète", déclarait Efthimios Mitropoulos, secrétaire général de l’OMI, le 13 octobre, à Londres, concluant ainsi une conférence de cinq jours. Il invitait les participants à "user de toute leur influence" pour obtenir de leur État respectif qu’ils ratifient les conventions internationales qu’ils ont eux-mêmes signées.

Ainsi, trois ans après sa signature, la convention sur les eaux de ballast a-t-elle été ratifiée par six États représentant 0,6 % de la flotte mondiale. Pour entrer en application, cette convention doit être ratifiée par 30 États, représentant 35 % de la flotte mondiale.

Signée depuis cinq ans, la convention limitant l’usage de produits polluants dans les peintures de coque a été ratifiée par 17 États représentant 17,43 % de la flotte mondiale. Ils devraient être au moins 25 et représenter le quart de la flotte.

Toujours selon le site de l’OMI, la France a ratifié ni la convention sur les eaux de ballast, ni celle sur les revêtements de coque.

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